SOS corail
Par
TELERAMA

L'artiste Jérémy Gobé, 37 ans, utilise lui aussi les coquilles d'huîtres. Avec ce matériau, il a contribué à l'invention d'un béton « bas carbone » fabriqué par une firme française. Le fruit d'une recherche sur la production de supports écologiques pour les coraux. Car en 2010, après un passage aux Beaux-Arts de Nancy et aux Arts déco à Paris, Jérémy Gobé s'est pris de passion pour la beauté du corail marin.

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Jérémy Gobé, l'Art d'être nature
Par
Auriane Martino

Dans le cadre du nouvel épisode Sea Art, Time for the Ocean et Marion Semblat présentent l'artiste Jérémy Gobé lors d'une projection au Silencio des Prés en présence de la réalisatrice Maud Baignères. L'occasion de découvrir un personnage haut en couleur: si on demande son avis à Jérémy Gobé, il n'est pas un artiste. Il fait, selon ses mots, preuve de « bon sens ». Pourtant, la trentaine environnante, il peut se vanter d'un parcours hors norme. L'homme à la conscience écologique aiguisée s'est lancé, à travers son art, dans une odyssée écologique peu commune. Rencontre avec un prodigieux autodidacte.

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Le plasticien Jérémy Gobé fait de son art une oeuvre utile aux coraux
Par
Marion Moulin

L'artiste à la tête du projet Corail Artefact vient d'inaugurer une oeuvre textile permanente à l'Aquarium de Paris. C'est aussi là qu'il expérimente des innovations pour sauver cette espèce en danger. Rencontre. Aux portes du Trocadéro, par un après-midi ensoleillé, Jérémy Gobé a le sourire. Il est enpasse d'obtenir un second brevet pour développer la formule d'un nouveau biopolymère : une matière entièrement écologique favorisant la régénération des coraux.

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Au coeur du vivant
Par
Valérie Belmokhtar

Jérémy Gobé est né en 1986 à Cambrai, et a étudié aux Beaux-Arts de Nancy, ainsi qu'aux Arts décoratifs de Paris, ville dans laquelle il vit et travaille aujourd'hui.En 2017, il crée Corail Artefact, un projet innovant mêlant l'art, les sciences, l'industrie et l'éducation pour sauver les barrières de corail.Il a remporté de très nombreux prix : le prix Planète Art solidaire décerné par la maison Ruinart et Art of Change, le prix Art sous la mer de la Fondation Jacques Rougerie, le prix Pierre-Cardin de l'Académie des beaux-arts, et le prix international Théophile-Legrand pour l'innovation textile.

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Dans les sols, l'avenir peut-être
Par
Julie Crenn

Depuis le début des années 2000, Jérémy Gobé observe attentivement tant les gestes des artisan.es, les mouvements des métiers à tisser, que les mutations organiques du vivant. Dès le départ, sa recherche plastique comporte des attentions auxquelles s’hybride une conscience politique. Celle-ci s’incarne par la manifestation de multiples disparitions : celle des petites et moyennes usines textiles en France et ailleurs, celle d’une mémoire ouvrière, celle de savoir-faire spécifiques, celle d’un vivant qui, chaque jour, est amputé d’individus, humains et non-humains.

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L'artiste et le vivant, l'Art au service de l'écologie
Par
Valérie Belmokhtar

Le rôle de l'éco-artiste pourrait donc être de réparer le vivant et de se placer du côté des écosystèmes plutôt que d'empirer la situation.C'est absolument ce que fait l'artiste français Jérémy Gobé (né en 1986), qui imagine justement des créations pour sauver l'environnement de façon concrète. Il a créé Corail Artefact, un projet qui est devenu une vraie structure, financée par des mécènes et par ses propres activités artistiques et scientifiques, afin d'agir pour l'environnement et pour la sensibilisation du public aux causes environnementales.

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Un langage commun entre l'Art, l'Usine et le Laboratoire
Par
Julie Crenn

Les sculptures de Jérémy Gobé (né en 1986, vit et travaille à Paris) résultent d'une observation attentive de la nature. L'artiste transpose les organismes végétaux ou minéraux au creux d'œuvres contaminatrices. Depuis 2017, Jérémy Gobé travaille à la régénération des coraux. Il allie ainsi une conscience écologique et une pensée plastique en mouvement.‍ Devenir un artiste, une nécessité, un besoin de création ?‍ J'ai toujours aimé dessiner. Je me voyais enfant devenir dessinateur, en salopette bleue avec une poche devant pour les crayons. Je n'avais aucune idée précise de ce que cela voulait dire. Avec le temps, je n'ai rencontré personne qui pouvait m'aider à concrétiser ce rêve d'enfant.

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Jérémy Gobé, tisseur de liens
Par
Philippe Vouillon

Dans un monde marqué par l'urgence écologique, Jérémy Gobé dévoile des créations où l'art est à la fois vecteur de sensibilisation et inspirateur de solutions concrètes. Son projet actuel, Corail Artefact, a pour ambition de restaurer les récifs coralliens avec de la dentelle.Sauver les récifs coralliens grâce à de la dentelle ... La technique peut sembler loufoque. Des protocoles scientifiques sont pourtant bien en cours. Et c'est à l'artiste français, Jérémy Gobé, la trentaine prometteuse, que l'on doit cette idée.

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Parler d’art avec Jérémy Gobé
Par
Orianne Castel

Jérémy Gobé est un artiste d’une trentaine d’années qui est passé par l’Ecole Nationale d’Art et de Design de Nancy puis par l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris. Il est reconnu dans le milieu artistique depuis plusieurs années (il a notamment été finaliste du prix Icart et lauréat du prix Bullukian en 2011) mais il est également connu depuis peu d’un public plus large grâce à un projet artistique écologique qui a suscité de nombreux articles dans des journaux comme Le Monde ou Les Echos. 

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Terra di seta
Par
Sabine Barbé

Jérémy Gobé est un sculpteur funambule et notre chance est de le suivre sur son fil délicat : l'exposition de ses œuvres qui se tient actuellement au Filatoio Rosso de Caraglio, Terra di Seta vient à propos réaffirmer ce lien que le jeune artiste entretient avec le fil - il sera de soie ici, bien sur - et ses extensions matiéristes. L'endroit, une ancienne manufacture de production industrielle de la soie, devenu il y a quelques décennies un musée et un centre d'art, est imposant avec son architecture robuste et séculaire ; c'est aussi un lieu chargé d'histoire, la grande et les petites, celles de ces hommes et femmes, ouvriers et ouvrières de la filature de Caraglio.

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La maison brûle et Jérémy Gobé ne regarde pas ailleurs
Par
Roxana Azimi

Ce plasticien de 32 ans fait dans la dentelle. Pour aider à une meilleure prise de conscience des enjeux écologiques, Jérémy Gobé rapproche éléments naturels menacés, tel le corail, et anciens savoir-faire industriels en voie de disparition.​À l'image de quelques-uns de ses aînés. comme Olafur Eliasson ou Mark Dion. l'artiste français de 32 ans s'intéresse de très près a l'écologie. Dans un fulgurant rapprochement, il aborde le réchauffement climatique comme la question des délocalisations. entremêlant disparition des coraux et perte des savoir-faire industriels.

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Le guide Hazan de l'Art Contemporain
Par
Roxana Azimi

Prière de toucher. Lauréat en 2011 du prix Bullukian, Jérémy Gobé regarde le monde comme il ne va pas. La délocalisation des usines, les savoir-faire qui se perdent et la maison qui brûle, voilà ses matériaux, dont il tisse une œuvre qui n'a rien de plombant. Influencé par une grand-mère couturière, il cherche à retrouver le geste de l'artisan. Ainsi se réapproprie-t-il des techniques oubliées ou désuètes, comme la dentelle ou la restauration des assises de siège.

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A day's pleasure
Par
Dominique Moulon

Dans une relative obscurité, il y a cette chaise et elle est seule. Car c’est elle, cette fois-ci, qui a eu raison de celui qui en envisageait l’usage. Chaplin, en d’autres temps, s’en serait débarrassé en la passant par-dessus bord à l’occasion du film A Day’s Pleasure. Mais qui ne s’est jamais acharné contre une chaise longue pliante dont on ne saisira jamais véritablement le confort d’utilisation ? L’artiste français Jérémy Gobé, en collaboration avec Christian Laroche, a donc décidé d’en accepter les caprices en la libérant enfin de ses possibles utilisatrices ou utilisateurs obstinés.

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Ce qu’il reste après la faillite
Par
Marie Richeux

​Ici la faillite a eu lieu. Ici c’est Mouzon. Le lieu est important, l’adresse est importante. Il faut localiser avant d’écouter parler. A Mouzon, dans les Ardennes, il y avait une usine qui fabriquait du feutre. En grande quantité car on peut tout faire avec du feutre. C’est une voix, à peine articulée parfois, qui dit cela. Le visage vient après la voix et après les images de l’usine désormais à l’abandon, où murs craquelés rivalisent avec fenêtres cassées, machines en somme, et souvenirs de matière douce.

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Atom Dance
Par
Julie Crenn

"Restlessly turning around and aroundI am dancing towards transformation."Björk – Atom Dance (2015).« Car rien ne se crée, ni dans les opérations de l’art, ni dans celles de la nature, et l’on peut poser en principe que, dans toute opération, il y a une égale quantité de matière avant et après l’opération ; que la qualité et la quantité des principes est la même, et qu’il n’y a que des changements, des modifications. »[1] Dans la nature, la matière vivante est en perpétuelle transformation. Qu’elle soit minérale, organique, végétale, elle croît, se meut, décline, s’hybride, mute, renaît. Les mouvements de la nature engendrent une expérience du sublime.

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Sculpteur de la mémoire
Par
Cannelle Peulot

Vivre, écouter, ressentir pour Iaisser naitre une idée et la matérialiser. Voici I'oeuvre de Jérémy Gobé, cet artiste de trente ans qui se définit lui-même comme sculpteur. En effet, Jérémy modèle ses idées et à travers la laine, le tissu, le plâtre, Ie corail ou encore une image numérique, quelque chose envahit l'espace, s’impose et se révèle au spectateur. En tension sur un meuble ancien patiné par Ie temps, donné ou trouvé entre deux allées d'un dépôt Emmaus, une forme textile apparait, et révèle le caractère poétique de l’objet délaissé.

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Le monde selon Jérémy Gobé
Par
Stéphanie Pioda

L'artiste est l'illustration parfaite d'une nouvelle approche de l'art contemporain qui investit le champ des savoir-faire auxquels il redonne une certaine poésie.(...) Chez Jérémy, tout part d'une rencontre et d'une histoire qui l'amènent à créer une oeuvre témoin. Il glane des objets ici ou là - des meubles, des miroirs, des chaises, des coraux - qu'il métamorphose par l'ajout de vêtements, de porcelaine, de tissus, de chevilles de chantier, de tricot ... Les seuls mots d'ordre sont la découverte et le hasard.

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Les tissus vivants de Jérémy Gobé
Par
Charline Corubolo

Le travail de Jérémy Gobé se met en place suivant un processus de vie, à la fois humain et matériel. En effet, ses créations naissent au gré des rencontres qu’il fait, durant lesquelles il capte une histoire pour la raconter autrement ou retient une matière pour la faire revivre. Cette démarche, tournant autour de l’objet récupéré et de l’autre, se double souvent d’un apprentissage d’une technique, qui le pousse à remettre sans cesse en cause sa propre pratique.

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Les plis du temps et du vivant
Par
Jean Emmanuel Denave

Selon l’humeur, le point de vue, la distance, la grande Porte de Jérémy Gobé, méandre de tissus plissés, enroulés sur eux-mêmes et accrochés à une vieille porte, peut apparaître comme une œuvre simplement esthétique ou un peu monstrueuse, mouvante, inquiétante. Les mêmes sensations ambigües naissent à la vue de ses enroulements de tissu débordant d’un miroir.

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Grain de sel
Par
Blandine Dauvilaire

Jérémy Gobé n’est pas un artiste comme les autres. Il suffit de croiser le travail du lauréat du prix Bullukian 2011, âgé de 26 ans, pour être frappé par le talent vertigineux et l’humanité qui s’en dégagent. Intitulée Monument aux mains, sa première exposition personnelle révèle une vision altruiste de l’art. “Je veux donner. Je veux échanger, rencontrer, transmettre”, dit-il simplement.

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Histoires d'objets
Par
Stéphanie Pioda

Au moment de s’approprier des objets détachés de leur fonction première (une table, un miroir,ou une porte...), Jérémy Gobé n’a pas de projet sculptural précis en tête. Il récupère simplement des matériaux auxquels il pense pouvoir redonner un nouveau sens en les transformant,en les recouvrant, et en les prenant comme point de départ d’une nouvelle histoire à inventer.

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